Le “suicide fiscal”.

D’un point de vue binaire, on en est là !

1) Subir l’imposition dans toute sa profondeur.
2) Chercher à tout prix à payer moins d’impôts.

D’un point de vue binaire, on en est là !

La satisfaction que vous apporte la première, de part votre participation à l’effort collectif, restera néanmoins inférieure au plaisir que vous procurera la deuxième, à savoir, la jouissance d’un contrôle retrouvé.

Le « suicide fiscal » de ceux qui renoncent à lutter, répond à la prédominance de la morale bien-pensante pour qui, la différence, se caractérisant par une recherche de solutions alternatives, est tout simplement la représentation du mal.

Cette vision manichéenne du tout ou rien conduit naturellement à l’omission de voies tangentes. Voies, qui pourtant ont un sens, des fondements, et une justification tout aussi bien rationnelle que personnelle.

Qu’en est-il de ceux qui, non sans être sensibles au système collectif de répartition des richesses personnelles, occultent cette vision binaire, au profit d’une réflexion, certes, centrée sur eux-mêmes, mais plus proche de leur vérité.

Y a t-il « suicide social » ?
Rien n’est moins sûr ! Le fait d’agir comme nous guide notre conscience, éloigne les doutes que connaissent ceux qui suivent un chemin commun, ayant pour seule finalité de les mener tous au même endroit.

Trouver sa voix, c’est trouver la paix intérieure, et notre assujettissement à une fiscalité donnée, n’échappe en rien à cette réflexion personnelle.

Gilles Colardyn.
Agrégé de Lettres modernes.