Rêve ou Réalité ?
« Au secours ! s’écria t-il, presque hystérique.
Trempé de la tête au pied, la sueur encore chaude. Il échappait à peine à son cauchemar.
Ces grosses économies, que par respect je ne quantifierai pas, étaient loin et inaccessibles.
Loin, elles le sont effectivement. Loin de l’imposition et des banques françaises. Mais en même temps, tellement proches de ses mains et de son porte monnaie.
Il reprit sa respiration et sourit, en regardant le plafond. Il quittait le monde des rêves, et retrouvait avec plaisir, le bien être de la réalité. »
Jules Roland
Ceux qui « nourrissent » les établissements “offshore” des plus grandes banques mondiales (Abbey National offshore, Royal Bank of Scotland offshore, Citibank offshore, Deutsche Bank offshore, HSBC International offshore, Lloyds TSB offshore, NatWest International offshore, Barclays offshore, etc.) sont-ils condamnés à l’exil pour profiter de leur pécule. Heureusement que non ! Ces détenteurs de comptes bancaires succomberaient d’une mort foudroyante, pour cause de surpeuplement.
L’information suivante se passe de commentaire :
« Les Centres Offshore ne représentent que 1,2 % de la population mondiale et 3 % du Produit mondial brut, mais ils accumulent 26 % des avoirs et 31 % des bénéfices des multinationales américaines. » (1)
Dès lors, comment utiliser ces sommes délocalisées ? On ne va quand même pas se marcher dessus ?
La réponse est pourtant simple : En utilisant une carte de retrait!
Vous direz que ça laisse des traces et que votre identité apparaît ; on vous rétorquera que, noyé dans la masse journalière des transactions, les chances pour que votre retrait soit connu d’un quelconque « chercheur » sont infinitésimales. Par exemple, le 26 juin 2004 on recensait en France 30 millions de transactions effectuées par cartes bancaires. (2)
Toujours pas rassuré ? Et bien voici qui devrait vous convaincre. Il existe en Europe, des banques « offshore », soumises au secret bancaire de leur législation nationale, qui délivrent des cartes de retrait internationales au débit illimité et surtout, non nominatives. Que répondre à cela si ce n’est :
« J’en veux une !!! »
A peine croyable, mais pourtant vrai. Il ne vous manquerait plus dès lors, qu’une fiole de potion magique pour conférer à votre costume de « l’homme invisible » le caractère de la perfection.
Jean Louis Duval,
Journaliste.
(1) Source : Organisation Kairos.
(2) Source : Groupement des cartes bancaires CB.
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